Le doo-wop est un genre de musique vocale apparu dans les années 1940 aux États-Unis. Caractérisé par des harmonies vocales riches, des paroles romantiques et des mélodies simples, ce style a été popularisé par des groupes emblématiques tels que The Platters et The Drifters, qui ont créé des classiques intemporels.
Le terme « doo-wop » est une onomatopée désignant ce sous-genre du rhythm and blues. Né du mariage des rythmes syncopés africains et des cantiques de la société puritaine WASP, le doo-wop est un style vocal fortement influencé par le gospel et les quartets de barbershop. Ce style est interprété à l'origine par des groupes de chanteurs afro-américains, mais il sera également repris par des groupes de chanteurs blancs au début des années 1960.
Un groupe de doo-wop est généralement composé de quatre ou cinq chanteurs : un soliste, ténor léger, qui chante la mélodie, accompagné par un autre ténor et un baryton qui suivent les accords avec des « Ooh » et des « Aah » interrompus de brèves césures de type « wop-wop », et un baryton-basse qui ajoute des « doop-doop ». Certains groupes incluent une voix en falsetto, plus aiguë que celle du ténor. Ils peuvent être accompagnés par une base rythmique composée de piano, guitare, basse, batterie, voire par un saxophone à partir de 1956 et parfois des violons à partir de 1960.
Les mélodies sont généralement des ballades construites sur les quatre accords de l'anatole. Les paroles du doo-wop, généralement sentimentales, peuvent aussi être humoristiques ou à connotation sexuelle. Les précurseurs de ce style sont le Golden Gate Quartet, The Ink Spots, The Mills Brothers, et surtout les Orioles.